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Entrevues- Moules,saumons et biodiversité

Transcription d’entrevue – André L. Martel, Biologiste, chercheur du musée de la Nature à Ottawa. 4 décembre 2025

Mise en contexte :

J’ai rencontré André L. Martel en 2016, lors d’une présentation qu’il donnait au musée de la Nature sur la mulette perlière. J’ai toujours été fasciné par ce sujet, particulièrement par la manière passionnée et captivante dont il en parle.

André :

C’est l’historique du saumon atlantique depuis 1535 jusqu’à 1977. Donc c’est un recueil épais de tout ce qui est connu dans les archives écrites — c’est ce que je comprends.J’ai cherché tout à l’heure pour le saumon atlantique dans la rivière du Nord ; je ne l’ai pas trouvé. Il y a peut-être quelque chose, mais j’ai trouvé une mention pour la rivière Kinonge. Il mentionne un peu ce que je t’avais dit ce matin : que Papineau aurait tenté d’introduire — comme je te disais — du saumon atlantique dans le lac Ontario, qui avait déjà été là mais avait disparu.

Donc ce document-là, l’historique… selon moi, tu aimerais le feuilleter, Simon. C’est sûr que je trouverais ça super intéressant.

C’est vraiment intéressant la manière dont il est écrit. Il y a des citations intégrales de Champlain là-dedans — la manière dont il écrivait dans ses journaux.L’équipe Legendre, Mongeau, Leclerc et Brisebois, dans ce rapport publié en 1980, reproduit directement — entre guillemets — ce que ces historiens et explorateurs ont dit à propos du saumon atlantique.

Simon :

Fait que toi, André, tu dis que le saumon… il y a des traces de présence dans la rivière à Saumon, qui est la rivière Kinonge aussi ?

André :

C’est-à-dire que la présence de la mulette perlière, depuis que je t’ai rencontré… deux ans après que je t’ai rencontré, j’ai découvert une population de mulettes perlières dans la rivière Kinonge. Si tu veux que je te montre quelques images de cette découverte-là, je peux le faire tout de suite avec toi.

Simon :

En 2016 tu as entendu par un technicien de la faune que c’était possible, et en 2018 tu les as vues ?

André :

Oui. Quand on s’est rencontrés toi et moi, je n’avais aucune idée qu’il y avait des mulettes perlières dans la région ici tout près. Et pour ce qui est de la rivière Doncaster, ça c’est avant : depuis 2011–2012, Annie — ma collègue du MFFP — avait eu en main des spécimens que quelqu’un lui avait apportés. Elle avait dit :« Wow ! C’est des mulettes perlières ! »Quelle découverte !Elle y est retournée plusieurs années plus tard.

Donc, des mulettes perlières inattendues dans la forêt Connaught.En 2018, et quelques années plus tard, j’ai monté une équipe assez le fun : une maîtrise, une initiation à la recherche, Carleton University, une étudiante de Munich — parce que son superviseur, Jörgen, était passionné de la mulette perlière. Il est venu me voir.On a passé un été à faire l’inventaire de la moule et des poissons de la rivière Kinonge et de la Kinonge Ouest.

Très rapidement, je pourrais te montrer quelques images de cette découverte — qui, selon moi, veut dire quelque chose par rapport au saumon atlantique.Qu’est-ce qui aurait pu introduire ça là ?

(Partage d’écran — raccourci)

André :

Tu vois : « Studies of the pearl shell mussels discovered in two rivers of the Connaught Forest and co-existing fish communities including the brook trout. »

Mon équipe :

  • Jörgen

  • Steve Cook

  • Katrina

  • Liane

  • Sophie (maîtrise sur trois rivières à saumon au Canada et une en Allemagne)

Photos que j’ai prises.Voici une mulette perlière, Simon : siphon, branchies.

Simon :

OK.

André :

C’est un excellent indicateur écologique de Salmonidae.Elle a besoin :

  • d’eau claire,

  • cristalline,

  • oxygénée,

  • pauvre en sédiments,

  • avec bon gravier.

Sinon les juvéniles meurent.C’est pour ça qu’en Europe, Margaritifera margaritifera a disparu : rivières eutrophisées, sédiments colmatants, substrats anoxiques.

Simon :

Oui.

André :

Les rivières à saumon du Québec : excellentes en général. Plus on va au nord : substrats mieux oxygénés, moins de sédiments fins.

Les rivières du sud : trop chaudes, productivité primaire élevée, colmatage potentiel.

Mais la rivière Kinonge, Jörgen n’en revenait pas :

  • substrat fantastique,

  • pas d’eutrophisation,

  • eau oxygénée,

  • un peu trop chaude pour le saumon l’été,


    mais parfaite pour l’omble de fontaine.

Comparée à l’Europe, la Kinonge, c’est extraordinaire.

Voici la distribution des mulettes :— Labrador : beaucoup— Doncaster : une découverte— Rivière du Nord : découverte en 2014— Kinonge : nos découvertes de 2008 et suivantes

André :

Donc on a deux points proches de chez toi, ce qui est remarquable.

C’est un beau territoire, zone riveraine fantastique, jamais bûchée. La vallée de la Kinonge n’a jamais été exploitée.Beaucoup de mulettes, de truites mouchetées, d’ombles de fontaine.

Température : 18–20°C.Température létale du saumon : 21°C.Donc fenêtre possible, mais pas optimale pour le saumon.

La Kinonge Ouest : plus froide, ombragée, plus d’eau souterraine.

On étudie les sédiments. La mulette est présente avec :

  • Élliptio,

  • Lampsilis cardium,

  • anodontes.

On mesure l’oxygénation du substrat.Selon les travaux de Jörgen : il faut une eau non anoxique, oxygénée, non acide, pour que les juvéniles survivent 2 ans enfouis.

Il y a du recrutement, confirmé par la présence de juvéniles.

L’hôte : omble de fontaine (pas de saumon présent aujourd’hui).On a trouvé des ombles avec beaucoup de glochidies.

Pêche électrique :— pas de saumon— omble oui

La truite n’a pas été trouvée dans la Kinonge principale durant l’été (eau trop chaude).

André :

Alors, concernant le saumon atlantique… selon le document que je t’ai montré, j’ai écrit pour ma présentation :il n’y a pas de données archivales qui confirment un retour annuel, une fraie annuelle dans la région, comme ce qu’on observe sur la Côte-Nord, la rivière Jacques-Cartier ou d’autres rivières plus au nord.

Dans la rivière Kinonge, est-ce qu’il y en avait avant Cartier ? La question se pose.

Toi, tu mentionnais une rivière vraiment intéressante, avec un historien qui confirme la présence de saumon — et non pas des ouananiches, right ?

Simon :

Non, dans les textes que j’ai lus, c’est vraiment des récits folkloriques.Pis c’est ça que je me demande : est-ce que c’est vraiment fiable, ces théories-là ?

Dans mes bibliographies de récits oraux, j’ai le livre Saint-Colomban, Paré-Brousseau 2006 — une épopée irlandaise au piémont des Laurentides. Et dans ça, il y a un petit passage qui dit :

« Dans des temps anciens, la rivière avait du saumon. »

C’est le seul passage sur le saumon dans tout le livre.C’est anecdotique : le livre porte beaucoup plus sur la culture irlandaise.

Mais oui, il y a ce petit passage-là, à la page 25 je pense.

La rivière du Nord à Lachute, oui, exact.

André :

Oui, exact.

Simon :

C’est en amont de Saint-Jérôme, c’est pas très loin non plus.

Et sinon, dans un livre de 1896, History of the Counties of Argenteuil, Québec, and Prescott, Ontario, ça parle d’un monsieur — Clark, je crois — qui, après avoir apporté ses grains ou son lin au moulin à Lachute pour les faire moudre, se serait noyé au pied du barrage de Lachute en pêchant le saumon. Et l’histoire serait antérieure à 1830.C’est consigné dans ce livre-là.

André :

En bas de quel barrage, Simon ?

Simon :

En bas du barrage à Lachute — c’est ce que dit le livre. Je ne pense pas que ce soit Carillon.

Le barrage de Carillon, lui, a été terminé en 1962, je pense.

André :

Oui, c’est ça.

Simon :

Donc ce qu’il appelle « le barrage » dans le livre, c’est probablement un barrage de meunier, un barrage artisanal du moulin.

André :

On parle-tu de Lachute, l’arrivée des Outaouais ?

Simon :

Oui, de Lachute.

André :

La bouchure de la rivière du Nord, elle est juste en aval de Carillon.Juste en aval de Carillon, exact.

Cela dit, avant le barrage des années 1960, avant que Carillon soit construit…Qu’est-ce qu’on connaît du rapide ?Il était sûrement montable.

Parce que même dans les années 1880, il y avait des phoques communs qui montaient !Dans les archives, il y a clairement des mentions du phoque commun en face de la colline parlementaire, à Ottawa.

Simon :

C’est vrai ? C’est vraiment intéressant.

André :

Oui.Simon :

On parle vraiment de fracturation écosystémique avec ce barrage-là.

André :

C’était connu qu’il y avait parfois des loups marins (phoques) qui montaient jusque vers Ottawa.Incroyable.

Il y avait aussi un cas intéressant :une moule d’eau douce liée au gaspareau, ce petit poisson anadrome qui vit en mer et remonte frayer en eau douce.

Avant Carillon, le gaspareau remontait jusqu’ici.Et il aurait monté avec lui une moule appelée l’anodonte du gaspareau.

Donc pas de doute : les barrages comme Carillon bloquent aujourd’hui l’anguille d’Amérique, mais aussi — si jamais il y avait eu du saumon avant —il ne remonterait plus jamais.

Et il n’y a pas juste le saumon qui est anadrome :il y a le gaspareau, une espèce de « pseudo-hareng d’eau douce ».

Simon :

Comme guide de rivière, ce rapide-là, c’est légendaire.On s’en parle de génération en génération, comment la construction du barrage a transformé le territoire.

Je me rappelle que mon patron me parlait de ce que les vieux racontaient, avant le barrage.Oui, ça a transformé le territoire de fond en comble.Mais je ne savais pas que le phoque commun montait jusque-là — c’est vraiment surprenant.

André :

Oui, et on pourrait confirmer la source pour ta bibliographie.

Et pour le pêcheur qui pêchait en bas de son moulin, à Lachute, pour attraper du saumon :

Si on élimine la possibilité que ce qu’il appelait « saumon » était en fait de grosses truites ou de gros ombles de fontaine…Mais s’il parlait vraiment de saumon :les gens savaient reconnaître le saumon atlantique d’un omble.

Simon :

Oui, oui.

André :

Cela dit, dans les années 1800, Papineau — du côté de Papineauville — avait tenté d’introduire la ouananiche / saumon du lac Ontario dans la rivière Kinonge.

Ça n’a pas fonctionné.Ils en avaient introduit une cinquantaine, une centaine.Ils descendaient la rivière et parfois étaient pêchés par des gens du coin.

Mais est-ce qu’il y a évidence d’un retour annuel du saumon sauvage ?En lisant ça ici… malheureusement, je ne vois aucune archive qui dit que le saumon remontait chaque année dans les rivières du secteur de l’Outaouais.

Simon :

Dans le passage de Saint-Colomban, ils mentionnent l’omble de fontaine et ensuite :« Fait largement méconnu : dans les temps anciens, le saumon atlantique remontait le cours de la rivière. »

Donc les deux espèces apparaissent dans le même paragraphe.

André :

Oui, c’est intéressant.« Dans les temps anciens », c’est flou… C’est quoi exactement, pour l’auteur ?Mais les deux espèces sont nommées dans le même texte.

Envoie-moi la capture du passage ?

Simon :

Oui, je viens de te l’envoyer dans le tchat.

André :

Merci !C’était caché par Stop Sharing Screen.

Alors… la référence dit :« L’omble de fontaine demeure encore présent dans les ruisseaux et rivières du bassin versant de la rivière du Nord.Fait largement méconnu : dans les temps anciens, le saumon atlantique remontait le cours de la rivière. »

Moi, cette référence-là…J’aurais envie de l’utiliser pour ma publication scientifique.

Parce que je suis en train d’écrire un papier sur la présence de la mulette perlière au nord de Papineauville, dans la Kinonge et la Kinonge Ouest.Ça me prend des hypothèses pour expliquer qui l’a amenée là.

Simon :

Tu veux que je t’amène le livre ?

André :

Est-ce que tu l’as ?

Simon :

Oui, je l’ai emprunté à la Bibliothèque nationale. Je peux prolonger l’emprunt et aller te le porter.

André :

Tu sais où je suis : 1740 chemin Pink.Tu veux ça quand ?

Simon :

Idéalement… ce soir.Ça me permettrait de travailler dessus demain.

André :

Si ta famille peut se passer de papa… c’est l’heure arsenic (rire)…Mais si tu veux, prends ta voiture : viens, je te le donne live.

Simon :

Parfait !J’arrive dans environ quinze minutes.

André :

Tu vas arriver à une barrière. Je vais avertir la sécurité.C’est quoi ta voiture ?

Simon :

Tucson 2025, gris.

André :

Parfait.On se voit tantôt.

Simon :

Bye !


Entrevue entre Simon et Marina Suzelle Torreblanca Alarie

Biologiste du Parc de la Gatineau, 1er décembre 2025

1. Introduction ou réintroduction du saumon atlantique

Simon :

Tu as mentionné avoir trouvé des sources sur l’introduction ou la réintroduction du saumon atlantique dans la région. Comment interprètes-tu ces informations ?

Marina :

Les documents des années 1980 rapportaient des informations datant de 1907–1908. Certains lacs avaient été ensemencés en saumon atlantique, donc il s’agissait d’une introduction pour la pêche sportive, et non d’une réintroduction.

Il n’y a pas de données pour la rivière des Outaouais. Les cours d’eau du parc de la Gatineau ne sont pas propices à la migration, car ce sont soit des cours d’eau intermittents, soit des cours d’eau bloqués par des barrages datant de la fin des années 1800.

2. Présence historique du saumon atlantique dans le bassin de l’Outaouais

Simon :

Selon toi, est-ce que le saumon atlantique a historiquement fait partie des écosystèmes du bassin de l’Outaouais, ou est-ce surtout lié aux tentatives d’introduction plus récentes ?

Marina :

Probablement. Il existe le cas de la Ouananiche, un saumon qui ne migre plus et qui complète son cycle entièrement en eau douce, comme dans le lac Ontario.

3. Relations écologiques entre poissons migrateurs et moules d’eau douce

Simon :

Comment décrirais-tu les relations écologiques entre les poissons migrateurs et les moules d’eau douce ?

Marina :

Ce n’est pas une relation parasitaire. Le saumon n’est pas nui. C’est plutôt une relation opportuniste : la glochidie, la larve de moule, se fixe sur les branchies du saumon ou d’autres poissons.

4. Déclin des moules d’eau douce

Simon :

Quels sont aujourd’hui les principaux facteurs qui contribuent au déclin des moules d'eau douce dans la région ?

Marina :

La toxicité est un facteur important, mais il y en a plusieurs autres. Dans les milieux à salmonidés, on voit de plus en plus l’introduction de l’achigan à petite et à grande bouche, ce qui réduit les populations de truites — les achigans les mangent.

Elle mentionne aussi les travaux d’André Martel sur le déclin des moules d’eau douce.

5. Indicateurs biologiques de la santé des rivières

Simon :

Quels indicateurs biologiques te semblent les plus pertinents pour évaluer la santé d’une rivière ?

Marina :

• Les facteurs physico-chimiques : phosphore, nitrate, etc.

• Les assemblages de biodiversité : macro-invertébrés, zooplancton, phytoplancton, diversité des poissons, herbiers.

• Les populations de poissons, car certaines espèces révèlent des problèmes.

• La connectivité du bassin versant, et particulièrement la présence de barrages infranchissables.

• La toxicologie et les modifications physiques des milieux.

6. Impacts du développement sur les milieux aquatiques

Simon :

Quels types de développement ont eu les impacts les plus significatifs sur les milieux aquatiques de la région ?

Marina :

Les phosphates et nitrates liés aux activités agricoles, qui entrent dans les cours d’eau par ruissellement.

7. Savoirs locaux et intégration de l'information communautaire

Simon :

Comment intègres-tu les savoirs locaux et les observations citoyennes dans ton travail ?

Marina :

Les observations rapportées sont prises en compte et classées, par exemple pour des espèces rares comme le lynx.

Pour les espèces en péril, les observations sont vérifiées.

Le parc intègre les données d’eBird et d’iNaturalist une fois validées.

Pour les savoirs autochtones, il existe une volonté d’intégration, mais peu de ponts pour le transfert d’information, dans les deux sens.

8. Amnésie écologique générationnelle

Simon :

Observes-tu le phénomène d’amnésie écologique générationnelle ?

Marina :

Oui, 100 %. Entre 1980 et aujourd’hui, il est très difficile d’intégrer les anciennes données : elles étaient sur papier, souvent oubliées, et les cartes sont trop grandes pour être numérisées facilement.

Il existe des limites techniques et humaines pour intégrer ces archives.

9. Pertes écologiques normalisées

Simon :

Quelles pertes écologiques te semblent aujourd’hui normalisées dans la région ?

Marina :

La population générale ne semble pas au courant des pertes. Les scientifiques en parlent, mais les gens ne sont pas éduqués sur les espèces.

On observe une perte d’appartenance à la nature : les gens vivent dans des structures anthropiques et se voient comme étant en dehors de la nature.

 

10. Influence de l’amnésie écologique sur la conservation

Simon :

Comment cette amnésie influence-t-elle les efforts de conservation ?

Marina :

Elle nuit aux efforts, parce que les gens ont souvent d’autres priorités que la conservation d’une espèce.

11. Disparition d’espèces et tissage écologique

Simon :

La disparition d’une espèce comme le saumon ou le déclin des moules nous renseigne-t-elle sur l’état général du tissage écologique ?

Marina :

Oui. La disparition ou le déclin d’une espèce révèle des enjeux plus larges : déclin des oiseaux, des insectes, etc.

Ce sont des problèmes graves, mais dont on parle peu, car il n’est pas « intéressant » socialement de parler d’espèces.

12. Possibilité de retour des poissons migrateurs

Simon :

Penses-tu qu’un retour des poissons migrateurs soit envisageable à long terme ?

Marina :

Probablement pas. Il y a eu trop de générations sans saumon, et les structures actuelles ne permettent plus d’accomplir le cycle de vie.

Elle donne l’exemple d’une rivière où :

• les 4 premiers km contenaient du saumon,

• un barrage construit à 3 km a réduit l’habitat,

• le saumon a quitté la rivière,

• on les a ensuite transportés en camion-citerne en amont, ce qui a causé une surpopulation et un déséquilibre de l’écosystème.

Selon elle, les projets de développement et de restauration ne tiennent pas suffisamment compte de l’intégrité écologique d’origine.

13. Question finale

Simon :

Y a-t-il une question que tu aurais aimé que je te pose ?

Marina :

Elle trouve intéressant le thème de l’amnésie générationnelle concernant les espèces:

Pourquoi sont-elles devenues en péril ? Pourquoi y en avait-il plus avant, comme la rainette faux-grillon ?

On oublie quelles espèces étaient présentes, et cette amnésie est directement liée à la perte d’habitat.

Il est maintenant impossible de revenir en arrière, notamment à cause des structures anthropiques.

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