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Travail Final

Au cours de ce trimestre, je me suis concentré sur la question du changement au sein du capitalisme. Je n’avais qu’une vague idée de ce qu'était le capitalisme au début de ce cours, mais un thème récurrent dans mon entourage à ce sujet était la mention d’un besoin de changement. Que ce soit dans mon entourage direct ou bien dans les nouvelles ou certains documentaires, tout le monde semble mettre l’accent sur le besoin d’un changement au cœur de nos sociétés. Tous ces gens ont différents buts ainsi que différentes positions dans ce problème, donc tous semblent vouloir une sorte de changement qui fonctionne à leur avantage. Bref, ceci étant mon point de départ initial, la problématique semblait être un désordre total. Au tout début, lorsque j’ai présenté mon loci en tant que le changement, le sujet semblait se diriger vers le changement dans le secteur de la production en ce qui en est du surplus et du besoin d’innovations. Il me semblait clair que c’était ce rythme de vie quasi-robotique rempli de nouveau qui nous déconnecte du tout naturel. Au fur et à mesure que les semaines passèrent, je me suis aperçu que ce n’était qu’une fraction d’une des problématiques qui font en sorte que plusieurs cherchent un nouveau système.


Mes trois premiers billets utilisaient différentes inspirations, par contre je crois que mon dessin a le plus affecté l’évolution de mes recherches ethnographiques. À travers le dessin qui ressemblait un peu à une ligne de temps, je me suis aperçu que des avenues de changements existent déjà, par contre nous sommes propulsés vers l’avant dans notre système actuel. Rester dans le même système avec des grandes lignes qui fonctionnent depuis des siècles est beaucoup plus facile que de retravailler un aspect ou encore plus que de recommencer à zéro. Par contre, à travers la photo j’ai remarqué que le changement est facilement possible, que parfois nous nous créons des obstacles imaginaires. Dans le Parc de la Gatineau, le terrain naturel a été modifié pour créer des sentiers pédestres ce qui a aussi un effet sur l’économie locale. La région est maintenant beaucoup plus touristique et les sentiers sont accessibles à la majorité de la population. À cause de la Covid-19, j’ai aussi pu remarquer des changements rapides de dernière minute dans les sentiers pour faire certain qu’ils restent accessibles durant la pandémie; ils ont mis des affiches pour diriger le trafic dans une seule direction. Le Parc de la Gatineau était donc devenu un endroit de plein air très populaire. Puis, à travers la vidéo, j’ai pu observer un autre côté de la médaille en termes de trafic pédestre. Au Marché By durant l’heure de pointe, un endroit habituellement très populaire et rempli de gens, était vide. Bien qu’il y ait plusieurs attractions extérieures à cet endroit, il est devenu évident que le cœur du Marché était les restaurants, dont la plupart étaient fermés ou avaient des heures limitées. Comparativement au Parc de la Gatineau, le tourisme au Marché By a grandement souffert dû à la pandémie.



Ensuite, l’enregistrement sonore a été capturé d’un angle beaucoup plus personnel. J’ai pu observer dans mon quartier les différents sons, comparé ce qui ressort le plus entre la nature, les activités capitalistes, ou encore celles qui dérivent de ce système. Je me suis aperçu à quel point les technologies sont bruyantes, nous séparent du naturel mais qu'elles sont ancrées de façon permanente dans notre société. Imaginer une vie sans voiture à Ottawa semble quasiment impossible soit dû aux hivers ou au système de transport en commun très peu fiable. Par contre, ce n’est pas qu’à l’échelle environnementale que les technologies nous affectent, mais j’ai constaté qu’elles nous déconnectent les uns des autres, nous rendent plus apte à garder nos distances même sans une pandémie, et en tout affectent le sens de communauté dans notre société. Le texte prosaïque m’a permis de prendre en compte toutes ces différentes dimensions découvertes, de bien comprendre que le changement capitaliste doit provenir de différents endroits et affecteraient presque toutes les facettes du quotidien. Tandis que le poème m’a permis plus créativement d’approcher la problématique englobant l’action de changer: la peur de l’incertain. C’est à travers de cette approche qu’il est devenu évident que c’est non seulement une question d’intérêts personnels et de bureaucratie, mais également d’une crainte partagée par plusieurs face à un futur incertain. Changer le capitalisme ou de système complètement viendrait avec plusieurs phases d’essai-erreur, ou plusieurs essais manqués. Ce qui pose la question, est-ce que ça vaut même la peine de changer de système? Si tout va bien, notamment bien surtout dans les pays riches qui ont le monopole sur le système, pourquoi vouloir changer?


Poème

La recherche du changement,

La craindre ou l’accepter?

Une force constamment en mouvement,

N’est-ce que la réalité?


Une force qui marque la frontière,

Entre le possible et l’impossible,

L’imaginaire capitaliste, un futur linéaire,

Le changement positif, c’est ce qui devrait être notre cible.


Il faut croire en notre potentiel de créer

C’est le temps de se mettre en action,

D’évaluer les possibilités,

À travers d’innovations qui traversent les générations.


Maintenant viennent les lignes de temps, à travers lesquelles nous pouvons découvrir que le changement au sein du capitalisme est nécessaire autant pour les pays pauvres que les pays riches. À travers de la ligne de temps d’espace, les grands acteurs du capitalisme ont été abordés sous différentes sous-catégories pour mettre en évidence certains changements possibles. Les changements principaux doivent davantage être liés soit aux consommateurs, directement aux entreprises ainsi que sur la scène politique/juridique. Puis la ligne de temps temporel démontre que bien que si le futur demeure le même, il y a quand même plusieurs incertitudes dans le présent ainsi que ce futur. C’est donc à nous de savoir quand il est temps de changer ainsi qu’utiliser nos connaissances antérieures des générations anciennes ainsi que les nouvelles innovations pour créer une bonne solution. En ce qui est de ma présence, bien que nous sommes à la fin de cette session il m’est toujours difficile de me situer moi, jeune femme employée d’une petite entreprise locale, dans le schème gigantesque du capitalisme. Je ne suis qu’une petite particule de ces ensembles de systèmes qui se réunissent pour créer le capitalisme, et mon rôle en tant qu’actrice potentielle dans le changement semble extrêmement minime. C’est de ce point de vue qu’il m’est plus facile de comprendre d’une façon pourquoi se décider de se diriger vers la voie du changement prend autant de temps et ne fait que des petits progrès peu à peu. Je crois que mon point de vue est similaire à plusieurs autres, un sentiment d’impuissance dans ce système international, dont nous sommes totalement dépendants. Nous voulons tous un meilleur futur, mais il semble impossible de se rendre nul part en faisant nos efforts individuels, nous sommes plus connectés que jamais mais nous n’avons jamais été autant déconnecté en tant que communauté.



Pour conclure cette analyse, j’ai appris plusieurs choses à travers ces notes ethnographiques au sujet du mouvement, du changement. Je reviens au point de la communauté puisque je crois que c’est un des éléments les plus importants qui ne cessaient de ressortir à travers les billets. Sans connexion entre nous tous, il semblerait y avoir peu de progrès ainsi que de plus en plus de désaccords sur quelle voie emprunter en matière de changement. Il semble donc y avoir un besoin de connexion en tant que communauté au niveau local pour atteindre des fragments de changements concrets. Il ne faut pas oublier la facette reliée à la mondialisation du capitalisme comme abordé en classe. Le phénomène de mondialisation a besoin également de beaucoup travail, puisque après les communautés locales, il faut atteindre des ententes nationales et internationales. Un grand point qui devra également être soulevé à travers de la mondialisation est la marchandisation, un des éléments centraux lorsqu’on parle de changement au sein du capitalisme. Changer les endroits de productions, les salaires, les matériaux et ressources utilisés, les transports, les prix, les quantités... Ce sont les grandes facettes de ce phénomène qui pourraient chacune être modifiées pour un nouvel et meilleur avenir, et ceci nécessitera un accord international en ce qui est des grandes entreprises, qui semblent également avoir un monopole sur le fonctionnement du capitalisme. Il faut donc réévaluer nos priorités et nos valeurs. Comme le mentionne Massumi, il faut évaluer la façon dont on traite les valeurs quantitatives/quantificatives ainsi que les valeurs qualificatives (2018, p.81). Il faudrait remettre en question l’importance accordée à la quantification et recommencer à mettre l’accent sur les valeurs qualificatives pour assurer des produits et des vies de qualité.


La question qui revient après cette réflexion est la suivante: y a-t-il des alternatives plausibles? La réponse est un peu floue; il semble y avoir des alternatives qui se présentent peu à peu. Il faut faire certain avant d'entrer dans une de ces alternatives de faire certain de les analyser adéquatement. C’est à l’aide de plusieurs méthodes de recherche et d’analyses déjà mises en place axées sur le changement que cela se fera. Il me semble important de faire en sorte que les rôles des institutions reliés au marché du travail soient bien définis puisque cela semble être une des facettes principales qui seront affectées et affectera directement le bien-être de la majorité de la population cible. Comme mentionné par Gould, il faut faire tache de bien analyser et définir les dynamiques entre divers acteurs sous ces structures institutionnelles (2015, p.610). Finalement, en matière de changement, d’alternatives au capitalisme, il y en a plusieurs, chacun se concentrant sur certaines facettes de la problématique dépendamment l’auteur. Si on prend l’exemple de Citton, il présente à la fin de son article des voies alternatives dans le capitalisme lié à la technologie et l’ère de l’information (2018). Ceci étant dit, certains décident de se concentrer davantage sur les aspects environnementaux tandis que d’autres sur les droits humains et la qualité de vie que mérite chacun d’entre nous. Entre tout cela, la responsabilité du consommateur, les effets locaux, nationaux et internationaux, il semble y avoir beaucoup de chemin à faire peu importe la branche choisie. Tout de même, si tous s’unissent et prennent en compte les leçons du passé et du présent et misent vers un meilleur futur en ajoutant nos nouvelles connaissances et innovations, j'aimerais bien croire qu’il sera possible de progresser vers le changement et de repousser les incertitudes.


Bibliographie

Citton, Yves. « Raviver un souffle post-capitaliste ». Multitudes n° 70, no 1 (2018): 59‑75.

Gould, Anthony, Michael Barry, et Adrian Wilkinson. « Varieties of Capitalism Revisited: Current Debates and Possible Directions ». Relations Industrielles 70, no 4 (2015): 587‑620.

Guidée, Raphaëlle. « Disparaître dans les ruines du capitalisme. L’imaginaire de Détroit dans la photographie et la littérature françaises contemporaines ». Études françaises 56, no 1 (2020): 91‑106.

Massumi, Brian, et Anne Querrien. « Réévaluer la valeur pour sortir du capitalisme ». Multitudes n° 71, no 2 (2018): 80‑91.


Chloé Bellec

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