Le capitalisme est un phénomène qui aujourd’hui touche tout le monde et toutes les sphères de la société. En tant que personne qui boit beaucoup de café, j’ai pu réaliser que plusieurs chaînes ont pris avantage de ce phénomène, principalement Starbucks. Grâce à mes billets publiés de façon hebdomadaire, ma vision de Starbucks dans le capitalisme a beaucoup changé. Au départ, je voyais Starbucks comme une machine de création d’inégalités économiques et sociales chez les différentes personnes travaillant dans cette entreprise. Il y avait les grands patrons qui, eux, s’enrichissaient, ensuite les employés dans les pays développés comme au Canada représentent les classes moyennes. Et finalement, il y avait les cultivateurs de café dans les pays en voie de développement qui reçoivent des salaires minimes de la part de Starbucks pour leur travail. Plusieurs de ces agriculteurs doivent arrêter leur culture pour migrer vers les villes puisque leurs salaires ne sont pas assez élevés pour subvenir à leurs besoins et ceux de leur famille. Comme dit Pérou, ces gens sont à la recherche d’une vie possiblement meilleure et prennent le risque d’aller vers l’inconnu. Ces agriculteurs se rendent dans les villes, qui sont généralement en plein processus d’industrialisation, donc ces gens cherchent de meilleures conditions, il n’y a aucun moyen d’échapper au capitalisme. C’est donc avec plusieurs de mes billets, comme le dessin, la bande sonore et les lignes d’espaces et de temps que j’ai réalisé que l’entreprise Starbucks était un joueur important du capitalisme.
Grâce à mon dessin qui est une parodie des cafés Starbucks avec monsieur Monopoly qui vend des cafés à des coûts élevés, j’ai pu comprendre que Starbucks est devenu une boisson à la mode. En rendant ces cafés à la mode grâce à leur couleur et les réseaux sociaux, Starbucks peut se permettre de vendre des cafés à quatre dollars alors qu’en réalité ils ne lui en coûtent même pas un dollar. Cette « mode » est un facteur extérieur qui prend une place importante dans l’échange du bien contre la monnaie. Cette mode prend tellement une place importante dans l’échange que les gens sont toujours prêts et vont continuer à payer beaucoup plus cher pour leur café Starbucks que partout ailleurs. Aussi, pour continuer d’aller chez Starbucks, cette entreprise va parfois donner des choses gratuites venant avec votre boisson, comme une tasse, pour s’assurer que le consommateur oublie le prix de son produit et croit qu’il a eu une aubaine. Ensuite avec mon environnement sonore, j’ai pu comprendre que la mondialisation et le capitalisme ont des effets importants sur la nature. On peut entendre un train de marchandises, qui selon moi est l’un des principaux symboles du capitalisme. Il est utilisé pour transporter de la marchandise sur des milliers de kilomètres sans presque ne jamais s’arrêter parce que souvent il y a juste un changement d’opérateur pour que le train arrive plus rapidement à sa destination. On peut dire que le train sert d’intermédiaire entre les pays en développement et ceux développés de l’Occident. Sans cet intermédiaire, les produits, comme le café, provenant des pays du Sud coûteraient beaucoup plus cher et l’on en aurait beaucoup moins, car les entreprises comme Starbucks ne pourraient pas bénéficier de main-d’œuvre bon marché qui peut produire d’énormes quantités, comme ce que favorise le capitalisme. Aussi grâce à mes lignes spatiales et temporelles, j’ai pu comprendre que le capitalisme et Starbucks affectent les moyens agricoles dans les pays du Sud. Cette grande entreprise est propriétaire de milliers de kilomètres de terres agricoles dans des pays comme le Brésil. Donc Starbucks emploie ces agriculteurs locaux qui deviennent des ouvriers à la chaîne comme dans des usines puisqu’ils n’ont généralement aucune formation.
Grâce aux billets publiés lors des derniers mois, ma vision sur Starbucks comme loci a beaucoup évolué. Oui, je la vois toujours comme une machine qui empire les inégalités, tout comme le capitalisme, mais ma perception va encore plus loin. Starbucks a compris comment le phénomène capitaliste fonctionne et va réussir à manipuler les gens pour vendre leur produit. Par exemple en créant une mode avec leur produit ou même en donnant certains produits. Comme Citton le dit : « si un produit vous est offert gratuitement, c’est que le vrai produit, c’est vous ». Ceci peut donner un sentiment que l’entreprise comme Starbucks tient réellement à sa clientèle, qui en réalité est seulement une manipulation créée pour le capitalisme. On peut aussi dire qu’à cause de ces aspects, Starbucks a réussi à contrôler d’une certaine façon les facteurs extérieurs d’un échange, donc aucun ne peut réellement être juste, car Starbucks va toujours en tirer avantage. Tant que les consommateurs ne changent pas leurs habitudes de consommation, les entreprises comme Starbucks vont continuer à tirer avantage du système capitalisme dans lequel nous vivons. Les consommateurs devraient essayer le plus possible de ne plus favoriser Starbucks, mais plutôt les petits cafés locaux ou même le faire eux-mêmes chez eux. Ceci ferait de la pression aux grosses entreprises à changer leur façon de faire tout en aidant les gens qui font partie des classes moyennes près de nous à mieux vivre.
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