Lorsque je pense à l'invisible, je pense aux liens qui nous entourent, je pense aux dynamiques qui encadrent les frontières de la normalité.
Ce thème m’a particulièrement inspiré dans la recherche d’un sens à ma vie. Ce sentiment qui accompagne l’étranger qui est personnellement familier à mon monde intérieur.
Un étranger : cette personne que je ne connais pas, en dualité avec mon ailleurs et son chez-soi à la fois ; étranger aussi parfois des autres qui l’entourent ; ou encore étranger à des concepts ou des choses.
J’ai décidé de rejoindre le programme d’étude de conflits et droits humains, principalement parce qu'une trop grande partie du monde m’était d’ailleurs encore étranger.
Connaissez-vous le concept d'estrangement ? Qui nous vient des formalistes Russes du début du XXe s. "Rendre étranger, le familier. Et familier, l'étranger."
Peut-être y aurait-il là quelque chose à creuser en matière d'in-visibilisation ?